Publié le 22 Décembre 2023

La loi climat et résilience est axée sur la lutte contre le dérèglement climatique. Elle contient des mesures pour aborder la question de la précarité énergétique. Elle a instauré le DPE qui permet de classer les biens immobiliers en fonction de leur classe énergétique (du plus économe au plus énergivore). Cette loi instaure également l’audit énergétique : un complément du DPE qui permet d’affiner la première évaluation avec une analyse plus précise et une liste de travaux d’amélioration. Ces derniers peuvent être financés en grande partie par des subventions : prime CEE, éco-PTZ et dispositif Ma Prime Renov.

Les travaux pris en charge concernaient jusqu’alors les travaux d’isolation, le remplacement de systèmes de chauffage à énergies fossiles ou encore le remplacement de portes et fenêtres par des modèles plus performants.

Or, si de nombreux biens sont très difficiles à chauffer en hiver ou en période froide, d’autres sont de véritables fournaises en été et les équipements adéquats n’étaient pas pris en charge par les différents dispositifs d’aide. Il était possible de financer l’achat et l’installation de systèmes de ventilation double flux avec Ma Prime Rénov, mais ce n’est pas toujours suffisant. De plus, même dans le cadre d’une rénovation dans l’ancien, le cout de ces installations est élevé ; entre 4 et 10 000 €. C’est souvent bien plus couteux qu’une climatisation réversible.

Les pouvoirs publics sont désormais sensibilisés à l’importance de financer également des équipements visant à une amélioration significative du confort d’été. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains territoires d’outre-mer où ces équipements peuvent déjà faire l’objet d’un financement partiel par le biais d’aides spécifiques. L’installation de pompes à chaleur (y compris celles réversibles air-air), de brasseurs d’air et de protections solaires vitrées pour rafraîchir l’air devraient donc pouvoir être financés dès l’an prochain par le dispositif.